24h du Mans 2007 03/07/2007

En route !!

Tout d’abord le voyage allé, un bus est affrété au départ de Besançon, le rendez vous est à 22h30, et le départ à 23h. On met toute les affaires dans le bus, non sans mal pour tout ce qui est boisson et ravitaillement. Et c’est parti ! le bus est un bus couchette enfin il en a que le nom, les sièges se mettent à l’horizontal complètement, reste que je n’arrive pas beaucoup à fermer l’œil sur l’ensemble du trajet. Entre stress de la première participation et ballotage dans le bus ce n’est pas évident de trouver le sommeil.

Arrivée sur site

Arrivée sur le Mans vers 8h du mat, et là tout le monde s’active entre allé rechercher les dossards ou vider le bus et monter les tentes. Le temps est un peu grisonnant mais laisse voir de petits bouts de ciel bleu. Une fois le campement installé, un petit cafouillou (café) pour se réveiller et on mange un peu pour avoir quelques forces pour le début de la course après ce voyage épuisant. Je commence à faire connaissance avec toute l’équipe, tout le monde est là pour se faire plaisir et je trouve que c’est l’essentiel. Le mot d’ordre est l’éclate et si on fait quelques beaux temps c’est encore mieux.

Prologue

Les qualifications approchent, certains font une petite sieste pour essayer de récupérer du voyage. Ensuite on commence à se diriger vers les paddocks histoire d’aménager ceux-ci de manière à avoir sous la main à boire, et à manger. Les qualifications sont lancées et les vagues se succèdent à un rythme effréné. Ce qui me touche le plus c’est qu’il y a vraiment tout les niveaux et que tout le monde vient dans le seul but de rouler, c’est beau. Tout le monde se donne à fond sur les qualifs de manière à être bien placé au départ.

C’est parti

Tous les rollers sont disposés de l’autre côté de la piste en fonction des temps réalisés durant les qualifications. Le départ est donné est tout les patineurs courent vers leurs rollers sous les applaudissements nourris venant des tribunes et des équipes massées sur le côté de la piste. Un grand moment !! La course est lancée, les derniers viennent d’enfiler leur rollers et de partir que déjà les premiers finissent leur premier tour. Vient le moment du premier relais, je guette mon équipier en trépignant d’impatience. Le voilà ! Je me mets sur la piste et me lance en tendant la main en arrière pour attraper le relais, et c’est parti, dans la côte Dunlop les cuisses et les poumons chauffent, le cœur tape, arrivé en haut, je plonge dans la descente et continue le tour sans lever la tête. Je fini mon premier tour, je rejoins ma zone moquette pour passer la puce et attendre le prochain relais.

Les relais se succèdent, toujours à fond. Il faut penser à s’alimenter, s’hydrater et essayer de dormir pour récupérer entre les relais. Gros coup au moral lorsque je me lève à 1h30 pour prendre la relève à 2h et que j’entends la pluie frapper la toile de tente. Ca commence à cogiter dans les rangs, je ne réfléchis pas et je vais rouler, je sors les 5*84mm. La plupart des participants appréhendent. On entend beaucoup « ca glisse trop, je ne prends pas le risque de rouler ». Pour ma part j’ai trouvé que la piste accrochait très bien dans ces conditions et j’ai pris toutes les descentes à fond. Toute notre équipe a roulé toute la nuit sous la pluie sans rechigner et même avec un certain plaisir. Le vent commence à souffler mais c’est supportable. La pluie cessera vers 7h, occasionnant quelques belles glissades. Du dimanche matin jusqu’à la fin de l’épreuve, le plus éprouvant sera le vent qui à la fin soufflait en moyenne à 25 km/h.

The end

Le dernier relais part, ce qui signifie la fin pour nous, les jambes sont lourdes et les organismes éprouvés, le dernier tour est un soulagement pour tous et un moment de joie. Levallois remporte une fois de plus l’épreuve mais je préfère regarder avant tout les équipes super contentes d’être finisher.

Je retiendrais de cet événement l’aspect humain, avec une approche des gens de l’équipe super sympa, 24h ensemble ca créé des liens. Les personnes rencontrées pendant la course ou durant les poses, et une seule et même motivation, le roller.